Lors de votre séjour à Ménerbes, prenez le temps de visiter notre patrimoine architectural :
Maison de la Truffe et du Vin
L'HISTOIRE DU LIEU
L’Hôtel d’Astier de Montfaucon, construit au 17ème et au 18ème siècle, appartient à la mairie de Ménerbes depuis 1751. Il fut hospice municipal pendant le 19ème siècle et école de garçons jusqu’en 1953. En 1955, le bâtiment a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques et réhabilité en 2004.
UN LIEU DE DECOUVERTE
La Maison de la Truffe et du Vin du Luberon est un espace
de connaissance du monde de la truffe et du vin du grand Sud-Est.
Ouverture tous les jours du 1er avril au 31 octobre
de 10h00 à 18h30.
Hors de ces dates tél 04 90 72 38 37
http://www.vin-truffe-luberon.com
UNE OENOTHEQUE
Les caves accueillent l'oenothèque du Parc Régional du Luberon regroupant en un seul lieu tous les producteurs de vins de celui-ci soit les appellations AOP Luberon, Ventoux et Pierrevert.
Les vins y seront vendus aux prix des caves ou domaines.
Des dégustations gratuites sont proposées d'avril à octobre.
Possibilité d'expédition en panachant les domaines et les bouteilles à volonté.
LA BOUTIQUE
Vous y trouverez des produits à base de truffe et bien sûr en saison des truffes fraiches (Melanosporum en hiver et Aestivum en été),une interressante librairie de livres sur la Provence, le vin et la truffe, des produits régionaux, ...
Il est également possible de commander vos truffes par correspondance, livraison en expressLE BAR A VIN & LE RESTAURANT
C'est dans notre magnifique jardin à la française que nous vous proposons de venir dès les beaux jours déguster un verre en toute sérénité.
Dès 12h30 et jusqu’à 17h00 notre chef vous propose des spécialités à la truffe (tortellinis à la truffe Aestivum, omelettes ou brouillades à la truffe Melanosporum, ... ) sans oublier sa pomme Isabelle étonnante alliance de la pomme et d’un caramel truffé …
Réservations conseillées par téléphone au : 04 90 72 38 37
Le jardin se loue aussi pour vos receptions, apéritifs.......
UN LABORATOIRE
Equipé de 18 postes individuels de dégustations accueille des formations oenologiques destinées aux amateurs en périodes estivales. Des dégustations privées sont organisées sur demandes.
UN CENTRE DE CONFERENCE
La Maison de la Truffe et du Vin du Luberon se loue également pour toutes manifestations. Nous mettons à votre disposition nos magnifiques salles de réceptions, jardin, ....
Hôtel d'Astier de Montfaucon
Cet hôtel particulier a été construit en appui sur les vestiges des anciens remparts et enchâsse des volumes anciens taillés dans le rocher.
Il fut érigé au XVIIe siècle par la famille d’Astier de Montfaucon, barons languedociens qui résidaient habituellement à Carpentras. Demeure charmante inspirée des réalisations italiennes, cette résidence secondaire est agrémentée d’une loggia ouvrant sur un jardin clos dominant le paysage.
Un monumental escalier d'honneur à volées droites et balustres carrés mène à l’étage où se trouve une chambre à alcôve qui conserve les vestiges de décors polychromes peints. Le rez-de-chaussée est totalement couvert de voûtes d'arêtes. Dans le jardin subsistent une fontaine adossée à masque sculpté et un puits, ainsi que le blason de la famille sculpté dans la pierre.
Acheté par la commune, L’Hôtel d’Astier devint hôpital en 1751.
Au XIXe siècle, l’hospice fut enrichi d’une fonction d’enseignement assurée par les religieuses de la Conception qui s’occupaient également des malades. L’édifice abrite l’école du village jusqu’en 1953.
Classé au titre des monuments historiques en 1996, il a fait l’objet de travaux de restauration avant d’être occupé depuis 2004 par la Maison de la Truffe et du Vin du Luberon, espace public dédié à la valorisation de la trufficulture et de la viticulture locale.
Hôtel Girardet de Castelas 
Maison fortifiée du XVIIe siècle appartenant à une famille de Ménerbes récemment ennoblie, Girardet de Castelas. Sébastien, premier du nom, occupa la fonction de viguier à Ménerbes en 1685. Situé au départ de la route de Bonnieux, la demeure était intégrée à la Bourgade Saint-Estève qui se crée précocement au XVIe siècle. De l’autre côté de la rue, un hôtel particulier appartenant à Richard Constance canalisait le visiteur conduit vers la porte de l’Orme, aujourd’hui disparue.
On remarquera en façade la tourelle d’escalier munie de plusieurs bouches-à-feu destinées à la dissuasion. Le rez-de-chaussée abrita un relais de poste au XVIIIe siècle, puis un moulin à huile ainsi qu’une fabrique de soie au XIXe siècle. Les sieurs Girardet respectifs obtinrent la faveur de bénéficier des eaux issues de la fontaine publique de la place de l'Orme pour faire fonctionner leurs fabriques. En 1735, une nouvelle fontaine publique couverte fut installée dans leur cour d'habitation, en bordure du chemin du Réalet, aujourd’hui appelé rue de la Fontaine. Son arche voûtée est visible.
Maison Jane Eakin
L’artiste américaine légua sa demeure et ses collections au village. Après deux ans de fermeture pour travaux, la maison-musée est de nouveau ouverte au public dans un accrochage repensé. On y croise les
oeuvres et les souvenirs de cette femme au destin hors du commun portée par le bonheur de vivre et la joie de peindre.
Rue Sainte-Barbe, au coeur du vieux Ménerbes. Une maison provençale avec ses pièces simples et lumineuses, ses tomettes au sol, ses fenêtres ouvertes sur le Luberon. C’est ici que vécut Jane Eakin, artiste américaine et femme au destin hors du commun.
Cette maison peuplée d’oeuvres et de souvenirs fut léguée par l’artiste au village qu’elle aimait tant. Elle avait dû fermer après avoir subi de graves inondations. Gérée par la mairie de Ménerbes avec le soutien du Fonds Jane Eakin, elle vient de rouvrir ses portes
dans un accrochage repensé après plus de deux ans de travaux de rénovation et de mise en sécurité réalisés par la commune.
La première adjointe au maire et Annie Montagard, présidente du Fonds Jane Eakin, ont choisi les oeuvres montrées dans ce nouvel accrochage. Elles connaissaient toutes deux Jane Eakin depuis près de quarante ans, et savent quelles étaient ses préférences. Elles ont sélectionné
une centaine de tableaux où l’on retrouve ses thèmes favoris : les natures-mortes, les paysages grandioses du Luberon, les portraits, les autoportraits, les chats…Certaines oeuvres évoquent ses séjours aux Etats-Unis, et sa vie à Paris. On peut voir combien son arrivée en Provence a ensoleillé sa palette.
Parmi les tableaux-phares de la collection, le portrait de Jean Seberg, réalisé en 1962 lors du tournage de « In the French Style » d’Irwin Shaw et Robert Parrish, sur lequel travaillait JaneEakin. Jean Seberg avait alors 24 ans, Jane Eakin 43. Les grandes toiles, comme des horizons ouvrant le regard,
alternent avec de petits formats tout en finesse. Le tout s’intègre dans la scénographie d’origine, réalisée par Jean-Pierre Borezée, respectant l’organisation de la maison, la cuisine, les objets du quotidien, l’atelier avec ses chevalets, ses tabliers et ses pinceaux. Lumineuse, apaisée,
cette maison garde l’empreinte de Jane, de sa joie de vivre, de son bonheur de peindre.
BIOGRAPHIE
Née en 1919 à Pittsburgh, en Pennsylvanie, Jane Eakin est d’abord illustratrice pour un grand magazine à New-York. Puis elle choisit de rejoindre Paris en pleine effervescence artistique. Elle y côtoie des artistes comme Giorgio de Chirico, Gertrude Stein, se lie avec Françoise Gilot,
et fait la connaissance de Joe Downing, son grand ami, américain comme elle, qui lui fera découvrir Ménerbes. Mariée avec un journaliste, correspondant en France du New-York Times, elle mène une vie brillante dont elle se lasse, divorce et fait la rencontre d’Isaac Stern.
Ensemble, ils parcourent le monde au gré de ses concerts, et rendent des visites régulières à leur ami Pablo Casals, à Prades. La rupture avec Isaac Stern est dramatique pour Jane. Elle rompt avec la vie parisienne et mondaine pour s’installer à Ménerbes, rue Sainte-Barbe, à
deux pas de son ami Joe Downing. Elle y mène jusqu’à sa mort, en décembre 2002, une vie simple dédiée à la peinture, marquée par de nombreuses expositions en France et dans les capitales du monde.
Maison non accessible aux personnes à mobilité réduite.
Deux étages sans ascenseur.
FERMETURE ANNUELLE
Entrée libre
CONTACT
Maison Jane Eakin. Rue Sainte-Barbe.
Tél : 06 14 75 50 33
04 90 72 21 80
mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Saint-Hilaire
L'ancien couvent des Carmes de Ménerbes, bâti sur une forte pente face au Luberon, a la chance d'avoir gardé son unité architecturale médiévale (XIIIe siècle) et son agrandissement du XVIIe siècle. Une communauté d'ermites réfugiés du Mont Carmel, en Palestine, pendant les Croisades, a vécu ici pendant cinq siècles. Les frères Carmes ont assuré la vie religieuse pour les habitants voisins et aménagé les terrasses pour cultiver. De cette époque subsistent la sobre église bâtie en pierre de taille et couverte d’une voûte en berceau brisé, une sacristie qui semble antérieure au XIIIe siècle, une chapelle édifiée au XIVe siècle avec une peinture murale et des salles liées à la vie des religieux. A la fin du XVIe siècle, une grande terrasse a été formée par le mur de défense et sa tour pour protéger le site. Fermé à la fin du XVIIIe siècle, le couvent est vendu, en 1793, à des agriculteurs qui occuperont les lieux pendant deux siècles. Classé Monument Historique en 1975, Saint Hilaire, propriété privée, accueille des visiteurs du monde entier.
SITE : www.abbaye-saint-hilaire-vaucluse.com
Musée du tire-bouchon et Jardin Botanique
Le musée du tire-bouchon présente plus de 1200 pièces du 17ème siècle à nos jours.
Du premier tire-bouchon en acier forgé à la main, à l'objet d'art en or massif, en ivoire ou en argent, voyagez à travers les siècles et les pays en découvrant cette collection unique.
Au pied du village, Route de Robion, le musée fait partie du Domaine de la Citadelle.
Les visiteurs pourront compléter la visite par celle du Jardin Botanique, des caves et terminer s’ils le souhaitent par une dégustation.
Le Jardin Botanique de La Citadelle à Ménerbes en Luberon : Écrin de verdure sur 5 hectares, vous partirez à la découverte de la flore locale. Les six restanques du XVIIIᵉ siècle ont été restaurées et nettoyées afin d’accueillir :
une truffière, des Plantes Médicinales, des Plantes Aromatiques, des Plantes Sauvages comestibles et des Plantes magiques.
Promenade unique avec une magnifique vue sur le Luberon, les Monts de Vaucluse et le Ventoux.
Tél : (33) 04 90 72 41 58
SITE : www.domaine-citadelle.com